L’annonce est tombée dans la nuit du 19 au 20 novembre :
l’Assemblée nationale a voté la suppression complète de l’article 23 du Projet de Loi de Finances 2026.
Pour les vapoteurs, les boutiques indépendantes et l’ensemble du secteur, c’est une bouffée d’air.
Mais attention : la partie n’est pas encore terminée.
Voici ce qu’il faut savoir vraiment, sans exagération et sans minimiser les risques.
✅ 1. Ce qui vient d’être supprimé
L’article 23 prévoyait notamment :
-
l’interdiction de la vente en ligne des produits du vapotage,
-
un agrément administratif obligatoire pour les boutiques,
-
une fiscalité proche du tabac,
-
et une taxe supplémentaire sur les e-liquides.
En clair :
➡️ la fin du e-commerce de la vape,
➡️ la disparition de centaines de petites entreprises,
➡️ et la réduction drastique du choix disponible pour les vapoteurs.
Pour en savoir plus sur les effets de l’Article 23 du PLF sur la vape, consultez notre article dédié :
♾️ Budget 2026 : 10 raisons de signer la pétition contre l’Article 23.
La suppression de l’article est donc une victoire importante pour la liberté d’acheter, de choisir et de vapoter.
⚠️ 2. Pourquoi il est trop tôt pour crier victoire
Même supprimé, l’article 23 peut encore :
-
être réintroduit au Sénat,
-
revenir sous une nouvelle rédaction,
-
être restauré en Commission Mixte Paritaire,
-
ou réapparaître dans un prochain budget (PLF 2027).
Rappelons que la loi de finances doit être votée définitivement avant fin décembre 2025.
❓Jusqu’à cette date, rien n’est certain.
⭐3. Pourquoi cet épisode doit alerter les vapoteurs
Ce qui s’est passé montre deux choses importantes :
1) Le gouvernement envisage clairement de rapprocher la vape du tabac
Alors que la cigarette électronique est reconnue comme :
-
beaucoup moins toxique,
-
un outil majeur de réduction des risques,
-
un moyen efficace d’arrêter de fumer…
… elle se retrouve malgré tout dans le même traitement législatif que le tabac.
2) La vente en ligne est dans le viseur
Même si l'interdiction a disparu pour l’instant, elle fait désormais partie des options sérieusement envisagées par les décideurs.
⁉️4. Ce que cela aurait changé pour les vapoteurs
Si l’article 23 était passé :
-
plus de commande de e-liquides ou d’accessoires sur Internet,
-
plus de promos, de packs, de prix dégressifs,
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des hausses de prix importantes,
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moins d’innovation et moins de saveurs,
-
retour possible vers le tabac pour certains utilisateurs.
➡️ Pour tous les détails, consultez notre analyse complète :
♾️ La taxe n’est qu’un leurre : voici les vraies menaces qui pèsent sur la vape
➜5. Ce que peuvent faire les vapoteurs maintenant
Même sans urgence immédiate :
-
rester informé,
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sensibiliser les proches et clients,
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contacter son député (voir l’article dédié),
-
soutenir les boutiques de vape indépendantes qui défendent la filière.
ℹ️ Guide complet dans cet article :
Comment contacter votre député au sujet de l’article 23
♾️https://www.eliquideadeuxeuros.fr/blog/la-vape-en-ligne-bientot-interdite.html
✔️6. Conclusion : une victoire provisoire, une vigilance durable
Oui, la suppression de l’article 23 est une excellente nouvelle.
Mais non, cela ne signifie pas que les menaces ont disparu.
Le secteur de la vape et les vapoteurs doit rester uni, vigilant et mobilisé jusqu’à l’adoption finale du budget — et au-delà.
Nous continuerons de vous informer dès qu’une nouvelle étape sera franchie.
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