1) La cigarette électronique est plus dangereuse que la cigarette classique
Tout d’abord, il est important de souligner que vapoter n’est pas la même chose que fumer et que la cigarette électronique ne contient pas de tabac.
Les études scientifiques menées démontrent incontestablement que la pratique du vapotage est beaucoup moins nocive que la pratique du tabac :
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Selon Public Health England (désormais Office for Health Improvement and Disparities), la vapeur de la cigarette électronique contient 95 % de substances nocives en moins que la fumée de la cigarette classique.
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L’Académie nationale de Médecine indique qu’il est préférable pour un fumeur de vapoter.
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Depuis 2016, la Haute Autorité de Santé (HAS) considère la cigarette électronique comme une aide pour arrêter ou réduire la consommation de tabac des fumeurs, parfois mieux que les autres substituts nicotiniques.
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✅ Santé Publique France et les professionnels de la vape indiquent qu’au moins 4 millions de personnes ont arrêté de fumer grâce au vapotage depuis le début des années 2010, et 50 % ont ensuite complètement arrêté de vaper.
➡️ La filière française de la vape est aujourd’hui l’industrie n° 1 de l’arrêt du tabac et du sevrage nicotinique, selon Fivape.
✨ Le vapotage se présente donc comme une réelle alternative au tabac qui doit être encouragée dans une logique de réduction des risques pour la santé des fumeurs.
2) Le vapotage provoque des crises cardiaques
Lors du reportage nommé Cloper sans fumée – La nicotine revisitée diffusé sur ARTE, le Dr Glantz est intervenu pour exposer son étude démontrant un lien très fort entre vapotage et crise cardiaque.
➡️ Voir la vidéo Arte sur YouTube :


Cependant, à la suite de la diffusion de ce reportage, de nombreuses plaintes ont été recensées, des plaintes remettant en cause la méthodologie utilisée dans l’étude.
Après investigation, il s’avère que l’échantillon choisi incluait uniquement des individus ayant déjà fait des crises cardiaques avant de commencer la pratique du vapotage. Les résultats de l’étude n’étaient donc pas pertinents.
Le Journal of American Heart Association (JAHA) a fini par retirer l’étude 8 mois après sa publication, reconnaissant qu’elle induisait en erreur.
3) Le vapotage est à l’origine d’une épidémie de pneumopathies aux USA


Nos informations sont tirées du CDC (Centers for Disease Control and Prevention), qui a publié en 2019 un rapport sur l’épidémie de pneumopathies lipidiques aiguës associées à la cigarette électronique.
Mais les analyses ont montré que cette épidémie était liée aux produits de vapotage illégaux au THC (cannabis) coupés à l’acétate de vitamine E, et non aux e‑liquides nicotinés réglementés.
➡️ Voir le rapport du CDC (2020) : CDC EVALI outbreak information
En novembre 2019, la Société de Pneumologie de Langue Française a d’ailleurs publié un communiqué réaffirmant que la cigarette électronique pouvait être intégrée au sevrage tabagique en France, sans lien avec l’épidémie américaine.
4) Les vapes contiennent des métaux lourds toxiques


Une étude récente (2025) menée par l’Université de Californie à Davis a montré que certaines vapes jetables bon marché émettaient des métaux lourds (plomb, nickel, antimoine) en quantités parfois supérieures à celles de 20 cigarettes classiques par jour.
➡️ Source : Étude sur les vapes jetables et métaux lourds – New York Post
⚠️ Précision importante : cela ne concerne pas toutes les cigarettes électroniques, mais principalement les modèles jetables low‑cost. Les modèles rechargeables de qualité sont beaucoup plus sûrs.
5) Le vapotage sans nicotine est totalement inoffensif
Une étude (RSNA, Penn University, 2024) a démontré qu’après une séance de vapotage, même sans nicotine, la saturation en oxygène sanguine chute légèrement, signe d’une irritation pulmonaire immédiate.
➡️ Source : Research shows vaping—even nicotine-free—has immediate lung effects
☝️Conclusion : Sans être comparable à la fumée de tabac, la vapeur de e‑liquide n’est pas de l’air pur.
6) Le vapotage est sans effet à long terme sur la santé
Une analyse sur 250 000 individus (Johns Hopkins, 2025) a révélé que le vapotage exclusif est associé à un risque accru de BPCO (broncho‑pneumopathie chronique obstructive) et d’hypertension artérielle chez les adultes de 30–70 ans.
➡️ Source : Johns Hopkins Medicine – New analysis on e‑cigarettes and health risks
Cela confirme que le vapotage doit rester une solution de réduction des risques pour les fumeurs, mais pas un produit d’usage prolongé chez les non‑fumeurs.
7) Le vapotage cause le cancer
À ce jour, aucune preuve concluante n’indique que le vapotage provoque directement des cancers. Une méta‑analyse récente (2025) sur 39 études n’a pas retrouvé de lien statistiquement significatif entre l’usage régulier de cigarette électronique et l’incidence de cancers.
➡️ Source : Health effects of electronic cigarettes – Wikipedia
☝️ Le risque cancérogène du vapotage reste donc très inférieur à celui du tabac, même s’il est encore trop tôt pour conclure à un risque nul.
8) Tout le monde pense que vapoter est aussi nocif que fumer


C’est une idée reçue qu’on entend vraiment souvent (et qu’on finit par connaître par cœur) : “vapoter, c’est aussi dangereux que fumer”. Pourtant, une étude menée par UCL et l’université de Bristol en 2024–2025 montre que plus de la moitié des fumeurs partagent cette croyance (ce qui explique pourquoi beaucoup n’essaient même pas la vape comme alternative).
➡️ Source : Medical Xpress – Misinformation deters vaping
⚠️ Cette perception erronée empêche certains fumeurs d’adopter une alternative moins nocive.
9) Le vapotage est juste une mode sans conséquence sociale
Une étude australienne sur 20 800 adolescents US (2015‑2021) montre que les jeunes qui ont des amis vapoteurs ont 15 fois plus de chances de vapoter eux‑mêmes. Beaucoup d’adolescents inhalent sans savoir ce qu’ils consomment (nicotine, THC, cannabinoïdes synthétiques).
➡️ Source : Doctors warn of dangerous social media vaping trend
Les réseaux sociaux jouent un rôle majeur dans la normalisation et la banalisation du vapotage chez les plus jeunes.
✅ Conclusion : une vision équilibrée
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Le vapotage réduit drastiquement l’exposition aux substances toxiques du tabac.
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Il reste un outil efficace pour arrêter ou réduire le tabac.
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Mais : il n’est pas sans risque ; son usage doit être raisonné, évitant les modèles jetables bas de gamme et en limitant l’usage chez les non‑fumeurs.
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La désinformation sur ses dangers entretient un climat de peur injustifié, tout en laissant persister des pratiques réellement nocives comme la cigarette classique.
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